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préface.

qu’un Dictionnaire comme le nôtre devait avoir l’ampleur mesurée d’un livre qui se lise avec attrait, sans néanmoins contenir rien de superflu. Afin d’atteindre encore mieux le but d’utilité que nous poursuivions, nous avons donné, toutes les fois que cela en valait la peine, la bibliographie des matières traitées. Ce renseignement, placé à la fin de l’article, fournira des moyens de contrôle à qui voudra nous juger sur les sources originales, et des indications précieuses pour les personnes qui souhaiteraient faire des études spéciales et approfondies.

Telle est la marche que nous avons suivie pour approprier notre nouveau Dictionnaire à trois classes de lecteurs dont nous nous sommes surtout préoccupés :

1° Les gens du monde, n’ayant besoin que de résumés qui se classent assez facilement dans la mémoire ;

2° La jeunesse studieuse, aspirant à ce savoir presque universel que l’on exige aujourd’hui dans toute bonne éducation ;

3° Enfin, le corps enseignant des deux sexes, à qui un auxiliaire peut être utile pour préparer bien des genres de leçons où les livres font souvent défaut.

Dans ces conditions, notre Dictionnaire, toujours facile à consulter, sans imposer à personne un grand travail d’esprit ou de recherches, pourra devenir le savant du salon, l’auxiliaire et le bibliographe du cabinet. Une notable partie de nos collaborateurs appartenant à l’instruction publique, on trouvera ici, outre le savoir propre, les méthodes qu’ils ont pratiquées dans les plus célèbres écoles de France.

Notre tâche, à nous, a été ce qu”elle fut dans le Dictionnaire de biographie : maintenir le plan d’ensemble ; veiller à la proportion relative et absolue des articles, à l’unité de vues et des doctrines, au ton, à l’esprit de la rédaction, qui devait toujours être pleine de sollicitude et’de respect pour la jeunesse en particulier et les honnêtes gens en général. Nous avons aussi participé à l’œuvre commune par des articles si nés de nous, et nous acceptons la responsabilité d’un certain nombre d’autres non signés, ou dont les auteurs ont voulu garder l’anonyme.


B. et G. D — Y.
Paris, octobre 1862.