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  • Atzr - 29 - ACT

Villers-Cotterets en 1530, et qui a prescrit l’emploi de la langue française. V. Allard, De à Forme des Actes, 1846, in-8o.

/tera courlmuanr. V. Conrnuiranr.

/tore cousanvaromz, acte qui a pour objet de conserver nos droits et de nous en assurer l’exercice. Tels sont l’inscription hypothécaire, lïnventaire, l’opposition, les scellés, le séquestre, etc. (V. ces mots). Acra DÃCCUSATION. V. Accussrtou.

Acu : ne CADENCE, en termes de Musique, est la préparation d’accords au moyen de laquelle la terminaison ou cadence finale est amenée.

Acre ne commence, nom sous lequel on comprend tout acte, toute négociation qu’on a faite dans une intention réalisée ou non de bénéfice. Le Code de Commerce (articles 632 et 633) regarde comme actes commerciaux : 1° l’achat de denrées ou marchandises, pour les revendre, soit en nature, soit après les avoir travaillées, ou pour en louer l’usage ; 2° toute entreprise de manufacture, de commission, de transport, de fournitures, d’agences et bureaux d’afl’aires, de ventes a l’encan, de spectacles publics ; 3° toute opération de banque, change et courtage ; 4° toute entreprise de construction et tout achat ou vente de navires ; tout achat ou vente d’agrès, apparaux et avitaillements ; tout at’l’rétement, emprunt ou pret à la grosse ; toutes assurances et autres contrats concernant le commerce de mer ; tous accords et conventions pour salaires et loyers d’équipage. Les actes commerciaux ressortissent à la juridiction des tribunaux de commerce. Mais on ne répute pas tels les achats de denrées et marchandises faits par un commerçant pour son usage particulier, non plus que les billets souscrits par lui avec l’énonciation d’un motif étranger à son commerce.

ACTE ne LYÉTAT CIVIL. - V. ÉTAT civil... ÀETE ne Noroltnãriš. - V. Noronn-îriš. Acrs na socušrá. V. Socniriâ communiste. Acre ne SUSCIHPTION. - V. ’l’nsr1usIaN’r. imever. - V. Bnsvnr. ’

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nssracruaux. - V. *lAmsca.

SORBONIQUE. V. Tntsr.

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  • Acrz

Acrasous sauve muvé. - V. Sema.

ACTEON, personnage mythologique dont il ne reste plus qu’une statue authentique, au British Museum de Londres ; elle’fut trouvée, à la fin du XVIII’siècle, dans la villa d’Antonin à Città Lavinia. Le musée du Louvre possède un beau sarcophage provenant de la galerie Borghèse, et sur lequel des bas-reliefs reproduisent tout le mythe d’Actéon. Une métope trouvée à Sélinonte, en 1831, représente Actéon dévoré par ses chiens. - B. ACTES DE PILATE, rapport envoyé par Ponce-Pilate it l’empereur Tibère, concernant Jésus-Christ, sa mort, sa résurrection, son ascension, et les crimes dont on l’avait accusé. Tibère l’envoya au sénat, qui, blessé de ne l’avoir pas reçu directement, le rejeta. Dans les siècles suivants, les hérétiques et les paiens fabriquèrent des Actes de Pilate, pour jeter Podieux «sur le nom chrétien ; ordre fut donné de les introduire dans les écoles, de les expliquer, de les faire apprendre de mémoire. Ces Actes, aussi bien que l’original, sont perdus. Il existe, dans le Pseudo-Hégésippe, une lettre de Pilate à l’empereur Claude au sujet de Jésus-Christ ; on reconnaît aisément qu’elle est apocryphe. B.

acres nes Anörnas, un des livres du Nouveau Testament, contenant, en 28 chapitres, l’histoire de l’enfance de l’Église, depuis l’ascension du Sauveur inclusivement jusqu’à l’an 63 de Père chrétienne : on y trouve la descente du S’-Esprit, les premières prédications des Apotres et les miracles qui ont confirmé leur doctrine, les voyages de S’Paul, un tableau admirable des mœurs des premiers chrétiens, etc. Ce livre, attribué à S’Luc, est écrit’en grec, dans un style plus pur que celui des autres écrivains canoniques, et comme S’Luc possédait mieux le grec que i’hébreu, c’est de la version des Septante qu’il se sert quand il fait des citations de l’Écriture. Les Actes des Apótres, cités pour la première fois par S’Irénée et S’Clément d’Alexandrie, et qu’au dire de S’Jean Chrysostome on connaissait a peine de son temps, ont été rangés par le concile de Laodicée au nombre des livres sacrés, et placés par le concile de Trente entre l’Évangile de S’Jean et l’Épître de S’Paul aux Romains. Au vt* siècle, Aratus, sous-diacre de l’Église romaine, les mit en vers. - Il y a de /’atum Actes des Apútres, composés par des hérétiques, par exemple : 1° les Actes d’Abdias, évêque supposé de Babylone, qui prétendit avoir été ordonné par les apôtres qui se rendaient en Perse ; 2° les Actes de S’Pierre, livre qui provenait de ›

l’école des Ébionites ; 3° les Actes de S’Paul, aujourd’hui perdus, mais qu’Eusèbe, qui les avait vus, rejette comme apocryphes ; 4° les Actes de S’Jean Févangéliste, dont se servaient les Encratites, les Manichéens et les Priseillianistes ; 5° les Actes de S*André, reçus par les Manichéens, les Encratites et les Apotactiques ; 6° les Actes de S’Thomas, adoptés par les Manichéens seuls ; 7° les Actes de S’Philippe, dont les Gnostiques faisaient usage ; 8° les Actes de S’Matthieu, écrits en hébreu, a ce que l’on a prétendu, et traduits en latin par un moine de Trèves, qui les découvrit et les publia., B. Acras ons Avornas, pamphlet périodique publié en 1789 par Peltier contre l’Assemblée constituante, et dans un esprit franchement contre-révolutionnaire. La satire personnelle en fit surtout les frais ; au milieu d’une foule de sarcasmes, de calembours, de mauvaises plaisanteries de tous genres, on trouvait quelques fines critiques et ges idées originales. Le recueil des Actes des Apôtres forme vo.

acres nas coNcu.as, nom qu’on donne aux collections ou recueils des canons des conciles. La plus ancienne collection, rédigée en grec, est attribuée à Étienne, évêque d”Éphèse, ou à Sabin, évêque d’Héraclée, qui vivaient au commencement du vs siècle. Une autre parut dans la même langue, peu de temps après le concile de Chalcédoine (en 451, sous le titre de Code des canons de l’Église universe le. La première collection de canons qui ait eu force de loi dans l”Église latine a été celle de Denis le Petit. Les collections publiées depuis la découverte de l’imprimerie sont nombreuses. Celles qui renferment tous les conciles généraux et particuliers ont été données par Jacques Merlin, 1524 ; le P. Crabe, 1538 et 1551 ; Surius, 1567 ; le P. Dominique Ptollanus, 1585 ; Binius, 1606, 1618 et 1636 ; les PP. Labbé et, Cossart, 1672 et 1748 ; Baluze, 1683 ; le P. Hardouin, 1715, etc.’D”autres collections ne contiennent que les conciles tenus dans une ville ou dans une région particulière : telles sont celles des conciles d’Afrique, par le P. Garnier, 1673 ; d’Angleterre, par Henri Spelman, 1639 ; d’Espagne, par Garcias Loaisa. 1593, et par le cardinal d’Aguirre, 1693 ; de France, par le P. Sirmond,1629 ; du Pérou, par Franc. Haroldus, 1673 ; de Rome, par Luc Holstenius, 1662. On a aussi publié à part les conciles d’une province, par exemple, ceux de Normandie, des provinces ecclésiastiques de Tours et du Narbonne. Les Sommes de Carranza, de Cantarin, etc., sont des abrégés des conciles. V. Salmon, Traité de t’é« tude des conciles et de leurs collections, Paris, 1724. B. ACTES nes nmtrrns. Les relations des souffrances et de la mort des martyrs étaient conservées avec soin- dans l*Église primitive ; des diacres et des sous-diacres avaient mission de les recueillir. Le temps et les persécuteurs du christianisme en ont fait disparaître un grand nombre. Parmi les Actes d’une incontestable autorité qui nous sont parvenus, on distingue plusieurs espèces. Les uns, dits proconsulaires ou présidiaux, ne sont autre chose que les interrogatoires écrits par les scribes paîens en présence des proconsuls ou des présidents qui faisaient le procès aux martyrs. Les autres ont été rédigés par les martyrs eux-mêmes, afin de conserver le souvenir des souffrances qu’ils avaient endurées pour la foi. D’autres ont été composés par des chrétiens, présents aux audiences des magistrats romains ou témoins du supplice des martyrs. Il en est aussi qu’on a tirés plus tard des documents originaux, en retranchant les formules de la procédure judiciaire, et en y ajoutant, soit des réflexions, soit des ornements oratoires. Quelques Actes enfin sont empruntés aux homélies, hymnes et autres ouvrages des écrivains ecclésiastiques, qui ont rapporté l”histoire des martyrs d’après la tradition ou d’après d’anciens Mémoires. Dom Ruinart a publié en 1689, in-4o, les Actes choisis des premiers martyrs (en latin).acres nes sauvrs. Nom sous lequel on désigne tous les recueils de Vies des saints, et, particulièrement, celui dont le jésuite Bolland, d’Anvers, commença la publication en 1643. Ce recueil, dont la pensée appartient au P. Héribert Rosweyde. fut continué par des religieux du même ordre, dits Bollandistes, et cessa de paraître en 1794 ; il formait alors 53 vol. in-fol., et n’était pas achevé. Dès le 11e siècle on avait commencé à recueillir des notices sur les saints ; à la fin du moyen âge, le nombre de ces biographies était immense. Boninius Momhritius

  • en publia la première collection en 1474.-Le recueil

des Bollandistes est le plus complet et le mieux écrit de tous : sept nouveaux volumes, publiés à Bruxelles par les Jésuites depuis 1845, ont conduit l’œuvre jusqu’ît fin octobre. On remarque des tâétonnements dans la partie de 1

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