Page:Bachelet - Dezobry - Dictionnaire général des lettres, des beaux-arts et des sciences morales et politiques.djvu/19

Cette page n’a pas encore été corrigée

se « iïfãirad

  • ABS 11 ABS

rault (V. fig. ci-dessous), s’est conservée plus longtemps dans le midi de la France que dans le nord ; mais, au lieu

  • rr’^Î"***~.Ê*Îî1# »¢›*’î’% :.«.Ê’ai Wii

-71.« x ¿ -= ¿§ ;’Îf, k . Ji, i "ï.š§ É—fs ; —..›.g-›^~ » ’ M ÿë -1 l’ ;î’ Jf. Î.¿.›J**’5’5*’^É :<-ïîtpm. Qc’ ’ “Ê ’ (7 W l e «  ua f “ ^ *fm. °t~ »t~~f› ×

® Ê *fitî|d.1l.ivil.«iiiixiilzizvo rg/ ’/ ’. »  :’flûf eajv, ’ lulu, -. ~ 1,4 fm] 2 ;

’ï"l’l’, * - <"ll K’ il Q ’1 fiiflflšlš’

! l1lv, ll -L.›-... ....., ..    gfgryyçgfs

Îm’äill, i’l)* g  » f *”- .^ il “, F " * 5’ *l ¢«..

  • - ’ ; ’llllí’

Ô Q ? ’l (’ , qd.

’ îjîsllll 1, “ ;, ¿ ; et zjafza’ Á

  • . 2 rl* *- *’ll**’1i*vq a.¢ea§ 1, «.«¿

AT*.~ ’ ’ * ll**’ie*Wf ’2§§ Î, .~䢒, , W * *«***>, ,)**~**~’ › *, f’¢.~ ¿t.... ; ;.-..i.l I. Ê’lyk ¿£.aun..t..›t. (μl’init WI. 4 % ’mag vl’twa. g-l M ’Ø É ’ M *«, - 9 45

  • sf, fffà-*

1 : ¿f »/5 yé I à K " : ;", ,« Ê -« r-f~ “ fl’ ’n.I.z fl I ’ ’ G ur Z’Ia vl. I fî l Wila 5 xt ln. L J ? /É ; Î 4*-1 li i li’HL › hf l,4 V 1, 1 I U WJ l) ’Jill U 1 I la ff/ É 4 if ? ?/›Ã’i.. 1, ’ "“-e i’ «will Wi il’ -L vt -=^, ." ’J *.r =.. «lt É" -=* *lili. - °” ’ *’“ 1 ¢ åffi. *A’iïfïh i-1 ’ È gm* 6’ 4 -*Ja “kk” /’ ’ J ’1 vf ’ *~« e ’- ×- ** :".- :LM : ’mx 1, ’ ". sg -«  !. ’ E ; ;Lr *-em, / », , ., r9%$ :0Q, § - * 35-=¢§§ , š5ï * < - a » rg -’, —, »›= = ;’.¿., - - ~ : › *, ’~ s s *=.-~f ?ÈÈ /lbsídes de Sain !-Guilhem (llérnult). de garder son plan circulaire, l’alJside a été plus fréquemment bàtie sur-un plan polygonal (fig. 2). On peut citer comme modèles les cathédrales d’Avignon, d’Autun, de 5Î 2. 1.. * 1.— e.› « = “E ’ëåy .’ I , f N* › . ’›l.C.... .¿/., ’ ›)/ y=., /, / oe l. , ›, § ly I

, =
› :’ I P a , /

Il /, /, ~, /, ,, ¿.. W ;.il È /" ÎΠ;§ l :§ <j." ;*, K. Ê i / I / {. M lv f/’ si "“’ ?"“ ’Ps’—’ ?* —’ 1

I ".’.’

— l)</’ " ’/ /V B —the <›-<› > UÀW / wii » -if* "ar 5... ’., ¿.., ¿./, .4. t ll Q » t A ’ I |>, ,, f. ›¿. :  :›¿¿ § ¢ = /×>< lg gs-1 -, 2 ;

  • ’ / V 1 is" : 1
lv

t, Absldes vues en plan. « Béziers, de Carcassonne, etc. A la fin du xi* siècle, des Das-côtés commencent a circonscrire l’abside, puis sc garnissent de chapelles rayonnantes : ces modifications, bornées d’abord aux églises du midi (Notre-Dame-du-Port à Clermont, S’-Hilaire à Poitiers, S’-Sernin à Toulouse, S’-Étienne à Nevers, S’-Paul à Issoire, etc.), s*étendent, pendant les siècles suivants, aux églises du nord. Nous donnons comme exemple (fig. 3) le plan de l’abside de la cathédrale de Meaux. Celle des chapelles absidales qui se trouve placée dans l’axe de l’église prend plus de développement que les autres, et, surtout à partir du xuifl siècle, est dédiée à la S" Vierge : à Notre-Dame etaS*-Ouen de Rouen, elle forme presque une petite église ajoutée au chevet de la grande. C’est sous Pabside que se trouvent les églises souterraines ou cryptes ; pour cette raison, son sol est souvent plus élevé que celui de’ la nef, comme on le voit a l’abbaye de S*-Denis. La cathédrale de Laon, l’église de Dol (Bretagne), les églises S’-Martin de Clamecy, S*-Julien de Tours, ont des absides carrées, caractère qui appartient plus particulièrement aux églises d’Angleterre (fig. 4), et qu’on retrouve à S’-Cyriaque d’Ancône, à S’-Michel de Pise, etc, ljéglise de Varen (Tarn-et-Garonne) et celle du Thor (Vaucluse) offrent des absides jumelles (fig. 5).- Dans l’est de la France, et dans la vallée du Rhin, plusieurs églises possèdent une seconde abside, dite contre-absíde, à l’extrémité de l’édifice opposée au sanctuaire : telles sont les cathédrales de Mayence, de Trèves, de Spire, de Worms, de Bamberg, de Naumbourg, l’abbaye de Laach, S’-Sébald à Nuremberg, S"-Croix à Liége, etc. Il en est de même à la cathédrale de Nevers. On reconnaît, malgré des modifications de date moderne, la trace d’une disposition semblable dans les cathédrales de Besançon et de Verdun. - Il y a enfin des églises dont le transept est terminé par deux absides, par exemple, Véglise de la Nativité du courent de Bethléem, les cathédrales de Noyon, de Soissons, de Bonn, de Tournai, de Pie, les églises de S’°-Marie-, du-Capitole, de S’-Martin-le-Grand et des SW-Apotres à Cologne, de S"-Elisabeth àlllarbonrg, de S*-Pierre-ès-Liens a liome, etc. Alors les portes sont forcément rejetées sur les ílancs de l’édifice. B. et E. L. ABSIDE, nom donné quelquefois aux chàsses qui contenaient les reliques des saints, soit parce qu’elles avaient la forme d’une voûte, soit parce qu’on les conservait dans l’abside, et au ciborium (V. ce mol) qui s’élevait au-dessus de l’autel. B. ABSIDIOLES, chapelles secondaires baties en forme d’abside autour du sanctuaire et des nefs des églises. ABSOLU (du latin absolzllus, dégagé de tout lien, de toute sujétion), se dit, dans le langage ordinaire, ’de ce qui n’admet ni dépendance ni restriction. C’est ainsi qu’on dit : le pouvoir absolu, une discrétion absolue. Ce mot est également très-usité en philosophie, où on l’applique surtout à Dieu et à la connaissance de la vérité dans ces expressions ; l’élre absolu, la vérité absolue. On dit aussi simplement l’al›solu..pour désigner tout ce qui existe par soi-même et dans les mêmes conditions d’indépendance, et l’on appelle idées absolues, du nom de leur objet, toutes les notions que nous avons de réalités absolues, telles que Dieu, le temps, l’espace, les axiomes mathématiques, etc. La manière dont nous acquérons toutes nos idées, «la relation qu’elles supposent entre l’intelligence et les objets, ont fait douter de la valeur de nos connaissances comme expression de la vérité absolue. On s’est demandé si les choses sont, en réalité, telles qu’elles nous paraissent, et si ce que nous considérons comme la vérité continuerait de nous sembler tel, dans le cas où les lois de notre intelligence viendraient à être modifiées. On s’est préoccupé outre mesure de l’impossibilité où nous sommes de démontrer logiquement que notre intelligence est en possession, au moins sur certains poi nts, de la vérité absolue, et c’est ainsi qu’a pris naissance, notamment dans la philosophie allemande, une sorte de scepticisme métaphysique qu’on ne peut réfuter, mais qui est purement spéculatif ; car, quand il serait démontré que la vérité que nous concevons n*est pas la vérité absolue, elle ne continuerait pas moins de s’imposer à notre intelligence avec toutes les » conséquences qui en dérivent dans l’ordre intellectuel proprement dit et dans l“ordre moral. B-E. ABSOLUE (Proposition), c.-a-d. détachée, isolée, nom que l’on donne quelquefois à une proposition considérée seule et sans aucun rapport avec une autre. Ex. : <1 Dieu estjuste. — On s’assied. - Je respecte les lois. Qui frappe l’air de ces lrrgubres cris ? - La satire est un métier funeste, etc. ». Bsmnviz, Pnriverrauz, Conrušrive (proposition).- P. ABSOLUTION, déclaration faite par le juge qu’un accusé est décharge de l’accusation portée contre lui. Si, dans le langage du monde, on ne fait aucune diiïérence entre l’acquitte nient ou Pabsolution, notre législation pénale établit entre ces deux expressions une distinction. assez importante (art. 358 et 364 du Code d’instr. crim.). Il y a acquittement quand l’accúsé n’est pas coupable, et absolution lorsqu*il est reconnu coupable, mais que le fait ne donne lieu à. l’application d’aucune peine ; ainsi l’accusé reconnu coupable, mais dont la peine est anéantie par la prescription, doit être absous et non acquitté. L’absence d’intention criminelle, la démence, etc., peuvent amener Pubsolution de l’accusé considéré comme auteur du fait incriminé(V. AcQurr’rmu :N’r). L’accusé absous est mis en liberté, et ne peut plus être poursuivi a raison des mêmes faits ; l’aveu même qu’il ferait de son crime devant la justice, postérieurement l’absolution, serait comme non avenu. Telle est la législation en France et en Angleterre. Mais il est des pays où l’absolution est, non pas entière, mais provisionnelle, c.-a-d. que l’enquête, si plus tard il se présente des preuves, peut être continuée. Dans l’ancienne législation fran-