qui lui firent prévoir, dès 1832 les tristes résultats que devaient produire les discours incendiaires des chefs de l’opposition.
Il m’écrivait, en effet, le 25 de novembre de cette même année : « Le pays se trouve actuellement plongé dans un abîme de difficultés, plus épineuses que jamais… la question de la liste civile surtout sera pour longtemps un sujet des plus grands inconvénients pour le pays, et pourrait peut-être entraîner les suites les plus fâcheuses. » Et il ajoutait le 23 février 1834 : « Je ne puis que gémir sur la triste situation de notre belle Province déchirée, comme elle est, par une faction… qui évidemment la traîne à sa ruine… »
Voulant donc éviter à nos paisibles populations du district de Québec les déplorables malheurs qui, en 1837, affligèrent les paroisses de Montréal, il mit tout en