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PREMIER LIVRE DES AMOURS DE J.—A. DE BAÏF



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[I]




Desja Phebus sa bride orine tourne,
Guidant vers nous ses (/rstriers plus en haut
Ja son flambeau plus matin nous ajourne,
Fondant Tliyver fFun rayon tiede-chaut.
5 De Junon le sein froydureux,
Soubz un soleil plus c/ialureux.
Maintenant s’atrempe par l’air :
Elle, qui (levant estait morne,
N’estant plus trouble, ores s’atourne,
10 Sa face ornant d’un leint plus clair.

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Variantes. — [I] 2. tlamboyans chevaux, — 3. Et plus tardif sur nos testes séjourne — 4- ’ie rayons tiede-chjius. — G. chaleureux — 7. Adoucit la riiçueur de — 8. fut trouble et chagrine — 9. Dénuble sa face divine — 10. Qui s’esjouït


Sources. — [I] Himf dirpi-sl di molli eccellentissi ni i (inltori niiovamente raccolle. Libro primo. In Vinetia. Appresso (iabriel Giotito di Ferrarii. MDXLV, Ottaviano Salvi, i, 305-7.


Gia per tornar vicino al nostro polo
De lucenti destrier l’aurato freno
Kegge passando il niairçior cerchio il sole ;
A la fredda (iiunon Icpido il seno
Face, et allegro il volto ; cui lo stuolo
De le j)allide nubi oscurar suole.
Le piu riposte et sole
Parti vcggion la luce
Ch’a gioir le conduce ;