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bastiat

l’environne, Toutes ces hypothèses sont dénuées de sens, étrangères à la vie réelle et n’ont aucune valeur comme exemple à citer. Qui a jamais vu un ouvrier emprunter un rabot, une scie, pour un an, avec un marché solennel pour la restitution en parfait état, plus un boni ? Les ouvriers se prêtent des outils, non pour un an, mais pour quelques jours, et ne stipulent aucune condition, pas mème celle de rendre l’outil en bon état.


LE MENUISIER DE BASTIAT


« Si ce marché, profitable aux deux parties, est librement consenti, qui osera le déclarer illégitime ? »

Qui ? La morale. Elle défend de rendre le mal pour le bien et de dépouiller autrui.

Qu’aurait fait ce fripon de ses planches ? Il les a cédées, dit-on, à qui en avait besoin. Il a rendu un service. Il en a reçu le prix. Il est le maître de disposer de ce prix. Le service rendu n’est pas déniable.

Non ! mais à charge de réciprocité.

Est-il donc si facile et si commode de placer son produit et de rendre service ? Combien de sens ne demandent qu’à rendre de ces services soldés en argent ? Tout le monde soupire après ce bonheur de faire accepter ses services moyen-