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serait fort utile à connaître pour voir comment on juge, à l’étranger, et surtout outre Rhin, nos hommes et nos idées.

— Depuis que vous avez écrit cela, me dit le causeur avec qui je venais de lier conversation, j’ai traduit cette Mort de Danton, et je me propose de faire passer dans notre langue plusieurs autres drames allemands qui mettent en scène la Révolution française.

C’était un excellent projet auquel je ne pouvais qu’applaudir, et j’étais vivement désireux de lire le drame en question. M. Auguste Dietrich — mon interlocuteur — me communiqua son manuscrit, qui me fournit alors le sujet d’un feuilleton dramatique dans la Presse du 5 août 1878.

Je pensais à ce moment que ce curieux travail paraîtrait bientôt en librairie, et je l’annonçais comme devant être mis prochainement sous les yeux des lecteurs. Mais, sur ces entrefaites, M. Dietrich quittait Paris pour se rendre en Autriche, où il devait faire un séjour prolongé. Son absence avait pour conséquence à peu près forcée d’ajourner au moins jusqu’à son retour la publication de l’œuvre entreprise ; celle-ci, toutefois, allait gagner beaucoup à ce retard. Elle est maintenant achevée, travaillée avec