Page:Bérillon - La psychologie de la race allemande, 1917.djvu/42

Cette page a été validée par deux contributeurs.
40
docteur edgar bérillon

lentielles, un obstacle à la marche des troupes. La première impression fut que les ennemis avaient intentionnellement encombré les rues de leurs déjections dans le but d’offenser leurs adversaires. Il fallut cependant reconnaître que leur accumulation avait été progressive. Or, la ville avait été occupée principalement par des officiers supérieurs et par les services de l’état-major autrichien. Les Serbes ne purent jamais s’expliquer comment tous ces officiers avaient pu circuler pendant plusieurs semaines en piétinant ces immondices, ni surtout comment ils avaient pu supporter la puanteur qui s’en dégageait.

Des exemples analogues pourraient être multipliés à l’infini. Le Dr Cabanès, dans la Chronique Médicale, en a recueilli un nombre considérable. Il a en particulier rappelé le cas historique du roi Guillaume ii, en 1870, qui, dans son séjour à l’archevêché de Reims, souille le lit dans lequel il avait passé la nuit. Mais je m’en tiendrai aux principales conclusions suivantes :

1o La polychésie de la race allemande, par sa constance, par sa répétition et par sa fixité, constitue un caractère de race.

2o Au point de vue hygiénique, elle résulte de l’inobservance habituelle des règles de la tempérance et de l’hygiène alimentaire. Elle est en rapport avec le degré de gloutonnerie et de polyphagie ; tout polyphage étant, nécessairement, doublé d’un polychésique.

3o Au point de vue clinique, elle est caractérisée par une activité hypertrophique de la fonction digestive, ayant des répercussions inévitables sur toutes les autres fonctions.

La suractivité de l’intestin explique la fréquence des affections de cet organe chez les Allemands et l’importance accordée, en Allemagne, aux travaux de scatologie pure et appliquée.

4o Au point de vue anatomique, la mesure de l’intestin révèle, chez les Allemands, une augmentation de longueur d’environ trois mètres. Cet accroissement porte particulièrement sur le gros intestin dont la capacité est développée, dans les mêmes proportions.

Les glandes annexes de l’appareil digestif présentent un développement corrélatif.

L’ampoule rectale des Allemands atteint des dimensions considérables, en rapport avec le surmenage fonctionnel dont elle est l’objet. Leur sphincter anal, comme cela a été fréquemment constaté au cours de l’anesthésie chirurgicale, n’offre qu’une résistance extrêmement faible et il se dilate avec la plus grande facilité.

La polychésie apporte le témoignage de l’infériorité biologique de la race allemande.

Odeur spécifique de la race allemande. — Au nombre des propriétés physico-chimiques des corps simples ou organisés se trouve celle de déga-