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docteur edgar bérillon

Récemment, un de ces spécialistes renommés, Scheffer, a donné de l’existence du pied plat une explication lumineuse. Il l’attribue à l’atrophie des muscles gastrocnémiens, c’est-à-dire des muscles du mollet. Selon lui, c’est parce que les gens n’ont pas de mollets et que leurs jambes ressemblent à des poteaux qu’ils ont les pieds plats. Il est vrai que d’autres spécialistes ont également fait avancer la science allemande en soutenant la thèse diamétralement opposée.

Un de leurs auteurs, qui s’est spécialisé dans l’étude de la beauté féminine, le Dr  Stratz, ne fait pas difficulté d’avouer que chez l’Allemande c’est la moitié inférieure du corps qui laisse le plus à désirer : les hanches étant anguleuses et les extrémités inférieures plutôt trop grosses (fig. 14).

Quant au pied, il reconnaît qu’une légère courbure est au moins nécessaire. Selon sa poétique expression, il est désirable qu’on constate sous le pied l’existence d’une concavité assez marquée

Pour qu’un oiseau, si petit qu’il soit, puisse s’y loger.

Un Alsacien auquel je soumettais cette formule pittoresque me répondit incontinent : « Un petit oiseau ! qu’irait-il faire sous un pied allemand ? il y serait immédiatement asphyxié ! »

Les empreintes laissées sur le sol par le pied mouillé révèlent la platitude du pied chez l’Allemand. Cette empreinte est parfois si accentuée, comme on peut s’en assurer par des photographies documentaires, qu’on se demande si la partie médiane ne creuserait pas un trou dans un sol meuble.

À cette description, forcément rapide, du pied allemand, j’ajouterai quelques détails : le plus souvent, le gros orteil est en retrait d’une façon appréciable sur le second orteil, et les extrémités des doigts du pied, au lieu de se raccourcir en courbe décroissante, sont à peu près sur la même ligne.

Si l’on ajoute à cela que le pied allemand est surmonté d’attaches lourdes, de chevilles épaisses, que l’affaissement du mollet donne aux jambes l’apparence de poteaux cylindriques, on comprendra que de l’extrémité inférieure de l’Allemand ne se dégage qu’une impression de laideur et de grossièreté.

Après ces constatations tirées de l’objectivité anatomique, il me serait facile de m’étendre dans de longues considérations. Il me paraît plus utile de m’en rapporter simplement à la démonstration et à l’éloquence des faits.


L’objectivité physiologique de la race allemande

II


Chez l’homme, de même que chez les animaux, les différences ethniques ne sont pas constituées seulement par des caractères anatomiques tels que l’élévation de la taille, le poids, la couleur de la peau, des poils et des