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docteur edgar bérillon

Il y a quelques années, le docteur Scheich a publié dans une revue de Berlin, Die Woche, une étude sur les mains des principaux chirurgiens allemands de l’époque contemporaine. Leur examen nous apprend qu’elles sont larges, courtes, aux doigts épais et que leurs formes manquent de beauté. À elles seules, ces mains sélectionnées suffiraient pour nous renseigner sur l’absence de distinction qui caractérise la main allemande (fig. 13). En effet, cette main est lourde, massive, elle correspond à la lenteur de l’imagination et à la préoccupation intéressée. Là où elle se pose, elle demeure fixée par son poids ; il faut plaindre ceux sur lesquels cette paume s’appesantit de sa lourde masse. Tous ceux qui l’ont touchée ont gardé l’impression de cette chair molle, humide et grasse, de ces doigts boudinés et sans flexion. À retenir également l’aspect de ces ongles larges, courts et plats. Un fait qui démontré que la largeur des mains est bien la caractéristique de la main allemande est le suivant. Au cours du pillage des magasins en Belgique et dans le nord de la France, les officiers recherchaient surtout les gants d’homme pour les envoyer… à leurs femmes. D’ailleurs le mot qui correspond à la désignation des gants n’existe pas en allemand, on les appelle des handshue, des souliers pour les mains.

Les croyances populaires ne sont pas toutes absurdes. Il en est même qui reposent sur des observations très fondées. En Angleterre, lorsque chez une personne on constate une certaine lourdeur des mains associée à de la mollesse et à de l’humidité permanente, on considère cette disposition comme un signe fâcheux. Ces mains sont désignées sous le nom de helpless hands et elles présagent peu de chances de succès dans les entreprises. En réalité, cette mollesse de la peau résulte d’un trouble dans l’activité fonctionnelle des vaso-moteurs. Elle correspond au tempérament lymphatique et constitue l’hyperhydrose palmaire. Or, par la multiplicité des publications allemandes sur cet état pathologique, on peut se rendre compte de sa fréquence en Allemagne. C’est à cette hyperhydrose qu’il faut attribuer l’habitude, chez les individus de race allemande, de substituer à la poignée de main franche et loyale la poignée de doigts, qui exprime la défiance. C’est que l’Allemand, peu enclin à la franchise, redoute les contacts par lesquels pourraient se révéler les secrets de la pensée. Il ne livre ni ses yeux, ni sa main.


Le pied. — La vue du pied allemand donne une impression désagréable. C’est qu’il est laid, lourd, long, épais, plat, totalement dépourvu de grâce et de souplesse.

La lourdeur et la grosseur du pied des Allemands et surtout des Allemandes ont donné lieu à de nombreuses épigrammes. Henri Heine, dans son Voyage au Hartz, leur a consacré quelques lignes des plus piquantes :

Je me suis promené, écrit-il, des heures durant dans la Weenderstrasse, pour étudier les pieds des dames qui passaient. Dans la dissertation savante où sont consignés les résultats de mes observations, je parle : 1o des pieds en général ; 2o des pieds chez les anciens : 3o des pieds d’éléphant ; 4o des pieds de femmes