Page:Bérillon - La Bromidrose fétide de la race allemande, 1915.djvu/16

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 10 —

tion organique très différente des animaux vivant en France dans les mêmes conditions.

Il y a une très grande différence entre la chair et le fumet des lièvres allemands et ceux des lièvres français. Il en est de même des chevreuils et des cerfs. Cela est tellement connu des gourmets que le gibier allemand est systématiquement exclu des maisons de premier ordre.

Les modifications imprimées par le sol sur les races animales s’étendent également à l’espèce humaine. Déjà, on avait été frappé du fait que certaine races sont plus sensibles à certaines maladies infectieuses. Velpeau expliquait la faiblesse de résistance de certaines races aux conséquences des opérations chirurgicales en disant : « La chair du noir n’est pas celle du blanc. Leur chair est autre. » Nous répéterons : « La chair de l’allemand n’est pas celle du français ; elle est autre. » À beaucoup d’indices nous serions tentés de considérer qu’au point de vue physique et mental, il y aurait même plus de différence entre un français et un allemand, qu’il n’y en a entre un blanc et un nègre.

Si des émanations cutanées des individus de race allemande se dégage une telle impression de fétidité, de décomposition organique, cela tient à une transformation héréditaire de leur chimisme organique.

La densité, c’est-à-dire le rapport de la masse à son volume n’est assurément pas la même chez le français que chez l’allemand. Le poids spécifique des individus de race française est certainement notablement supérieur à celle de ceux de race allemande.

L’expérience d’Archimède appliquée aux uns et aux autres en donnerait immédiatement la démonstration absolue.

La prédominance du tempérament lymphatique chez les Allemands, la mollesse générale de leurs tissus, leur tendance à la prolifération adipeuse peut apporter d’utiles explications des particularités malodorantes de leur race.

Les réactions de la matière vivante, à tous leurs degrés de complexité et dans toutes leurs manifestations ne sont, comme l’enseignait Claude Bernard, que celles de combinaisons chimiques élémentaires constituant la substance même de ces organismes. Les conditions d’existence résultant de la constitution du sol, des habitudes alimentaires dérivées de ses produits, les influences du climat, le rythme moteur spécial à la constitution organique des ancêtres, les habitudes mentales entretenues et cultivées par les coutumes et les traditions,