ces assertions n’étaient pas, semble-t-il, injustifiées : il disait avoir lu et dépouillé lui-même, à quatre ou cinq reprises, grammairiens, lexicographes et scholiastes.
En ce qui concerne tout au moins les noms propres, je croyais avoir constaté l’exactitude attentive de ce dépouillement.., jusqu’au jour où, dans la Bibliotheca graeca de Harles-Fabricius, j’ai découvert la source de toute cette science. De la page 440 à la page 501 de son premier volume, en effet, Harles-Fabricius donne une série d’Index, que Wolf n’eut guère que la peine de consulter en les combinant :
I. Index des Auteurs cités dans les Petites Scholies.
II. Index des Auteurs cités dans les Scholies de C. Horneius.
III. Index des Noms propres dans les Scholies de Villoison,
IV. Index des Auteurs cités dans les Scholies de Wassembergh.
V. Index des Auteurs cités dans les Scholies de Leipzig.
VI. Index des Auteurs cités dans Eustathe.
VII. Indicule des Scholies de Cambridge.
A la suite de ces Index, Harles-Fabricius donnait en outre, en vingt-cinq pages, le catalogue alphabétique de tous les commentateurs d’Homère, dont l’antiquité nous a transmis les noms et les titres, sinon les ouvrages : chacun de ces écrivains avait là sa notice courte ou longue. On y lit, par exemple :
« Zénodote d’Éphèse : j’ai rappelé au chapitre II, 16, sa diorthose d’Homère ; consultez aussi les autres index que j’ai publiés au chapitre précédent.
« Aristarque le Grammairien : j’ai parlé au chapitre II, 18, de sa diorthose et de ses commentaires ; consultez les index du chapitre précédent ; Villoison, en ses Proleg. Homer., p. 26, 27, 28 ; ci-dessous, vol. VII, p. 51.
« Cratès le Grammairien, de Mallos, émule d’Aristar-