mètres en moyenne. Durant le banquet, on y aligne tables et fauteuils, côte à côte ; car chaque noble convive a, derrière sa petite table, son large fauteuil adossé à la muraille (il faut laisser le passage libre devant les deux portes de l’entrée et de la sortie). Débarrassés de leurs tables, ces couloirs, où le public s’empilerait en obstruant les portes, pourraient contenir à la rigueur deux cents auditeurs debout.
Mais les nobles convives aiment leurs aises ; ils siègent, d’ordinaire, en petit nombre, chacun derrière sa table luisante, dans son large et lourd fauteuil.
Ulysse allait entrer dans la noble demeure du roi Alkinoos. Il fit halte un instant, devant le seuil de bronze… Du seuil jusques au fond, deux murailles de bronze s’en allaient déroulant leur frise d’émail bleu… Aux murs, des deux côtés, du seuil jusques au fond, s’adossaient les fauteuils en ligne continue ; c’était là que siégeaient les doges phéaciens.