festin royal, après une double descente sur la place publique, avec une double audition de l’aède ; les vers 532-535 sont identiques aux vers 93-96 ; de part et d’autre, Ulysse est ému jusqu’aux larmes par le chant de l’aède, qui célèbre les exploits des Achéens sous Ilion :
Ulysse sanglotait… (vers 93-96) A toute l’assistance, il put cacher ses larmes : le seul Alkinoos s’en douta, puis les vit, — ils siégeaient côte à côte, — et l’entendit enfin lourdement sangloter. Vite, il dit à ses bons rameurs de Phéacie…
Et les pleurs de pitié tombaient des yeux d’Ulysse… (vers 532-536). À toute l’assistance, il put cacher ses larmes, le seul Alkinoos s’en douta puis les vit, — ils siégeaient côte à côte, — et l’entendit enfin lourdement sangloter. Vite, il dit à ses bons rameurs de Phéacie…
Dans l’intervalle, en ces quatre cent trente vers où les Jeux se déroulent, une énorme bévue trahit la main du faussaire. Les Phéaciens font alors à Ulysse des cadeaux qu’ils lui renouvelleront à la fin du récit de ses aventures. Ils ne le connaissent pas encore ; ils ne savent même pas son nom ; ils ignorent tout de son origine et de ses malheurs. Or, la femme d’Alkinoos, la bonne reine des Phéaciens, Arété, fait brusquement allusion à l’une des aventures les plus populaires de l’Odyssée, la plus familière