mot figure parmi les accessoires du coucher ; mais voici mieux encore.
Au chant XVII, Télémaque, rentrant de Pylos, atteint l’enceinte de son manoir, franchit le porche, traverse la cour, arrive au grand corps du logis, dépose sa lance contre l’une des hautes colonnes de l’« entrée », puis traverse l’« avant-pièce », franchit le seuil de pierre et pénètre dans la grand’salle : toute cette énumération descriptive est fort exacte ; sur un plan de Tirynthe, on peut suivre la marche du héros.
Par contre, au chant I, Athéna tombe de l’Olympe devant le manoir d’Ulysse, sur le seuil du premier porche, et voit dans la cour les prétendants assis… devant les portes. Télémaque, assis parmi les prétendants, l’aperçoit le premier et, courant au porche, accueille cet hôte ; à travers la cour, il l’amène à l’intérieur du haut logis et l’installe en un fauteuil dans la grand’salle, où il lui fait servir le repas, après avoir déposé la lance de l’arrivant contre l’une des hautes colonnes, dans un râtelier déjà garni des nombreuses lances d’Ulysse.
Les lances d’Ulysse et des hôtes forment donc panoplie dans l’intérieur de la grand’salle, contre l’une des colonnes centrales qui entourent le foyer.
Aucun des Commentateurs antiques ne semble avoir soulevé de difficulté au sujet de ces