Cette répartition de la Vengeance en métopes a eu pour résultat de multiplier les appels aux interpolateurs et de faciliter leurs entreprises. Dans la frise continue des deux autres pièces, Récits et Voyages, nous avons signalé quelques petits fragments ou quelques longs morceaux d’une autre époque. Dans les premiers chants de la Poésie, les « bâtards » et les « superflus » n’émergent que de-ci de-là ou ne font que taches sans grandes proportions : au total, sur quelque 3.800 vers, 435 interpolations ou insertions, — tout juste un huitième. Aux chants VIII et XI, par contre, deux longues bandes, Les Jeux et La Descente aux Enfers, ont été ajoutées à la frise originale ; elles n’ont pu y entrer que par effraction, non seulement du contexte, mais de tout le plan primitif : aux quatre journées que séjournait Ulysse dans les parages ou sur la terre de Phéacie, il a fallu en ajouter une cinquième ; imaginez, si possible, un cinquième côté ajouté à la frise et, par suite, au quadrilatère du Parthénon.
Quelle différence avec les derniers chants de la Vengeance ! sur les 4.368 vers que comprend le texte actuel, le nombre des « bâtards » et « superflus » dépasse 1.700 ; la proportion des métopes interpolées aux métopes originales atteint presque les deux cinquièmes. Un huitième, d’une part, et deux cinquièmes, de