Le lendemain, Ménélas revient avec trois compagnons. Idothée les cache sous quatre peaux de phoques fraîchement écorchées. Comme elles exhalent « l’âcre odeur des grands fonds », la nymphe la combat en mettant sous le nez de chacun de nos gens un peu de divine ambroisie.
Tout le matin, — reprend Ménélas, — nous attendons : rien ne nous lasse : les phoques en troupeau sont sortis de la mer ; en ligne, ils sont venus se coucher sur la grève. Enfin, voici midi : le Vieillard sort du flot. Quand il a retrouvé ses phoques rebondis, il les passe en revue : cinq par cinq, il les compte, et c’est nous qu’en premier, il dénombre, sans rien soupçonner de la ruse… Il se couche à son tour. Alors, avec des cris, nous nous précipitons ; toutes nos mains l’étrei-