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des Ptolémées, après la conquête et l’hellénisation de l’Égypte, avaient fait lire les vers du Poète aux dix générations antérieures à l’ère chrétienne : jusqu’en 1860, nous n’avions guère que des manuscrits de Byzance sur parchemin, dont le plus vieux ne remontait pas plus haut que le xe siècle après J.-C., — donc au temps de nos premiers Capétiens ; — tels de nos papyri actuels remontent à la fin du quatrième siècle avant notre ère, et nous apportent un Homère antérieur de quelque douze ou treize cents ans à celui que Rome et Byzance nous avaient légué.