l’on en retranche un demi-siècle pour le développement, et un autre demi-siècle pour le plein épanouissement de cette cité étrangère au flanc de la terre carienne, on arrive aux dates que l’Écriture donne pour les règnes de David (1010-970) et de Salomon (970-933). Ces deux rois de Jérusalem étaient les correspondants et amis d’Hirom, roi de Tyr et de Sidon.
Salomon avait les mêmes chars et les mêmes attelages de chevaux rapides que nos rois achéens, les mêmes flottes aussi de vaisseaux de haute mer. Il avait appris des Sidoniens l’art de construire ces « vaisseaux de Tarsis », qui devaient leur nom aux lointaines croisières sidoniennes dans les eaux que les Hellènes appelleront Tartessos, — dans les parages de Calypso l’espagnole.
L’alphabet vulgarisé permettait au roi de Jérusalem d’avoir une bureaucratie et une administration financières, qui faisaient de lui le grand traitant de son royaume. Salomon lui-même écrivait, composait : la tradition