jalonnés des mêmes jeux de mots que les « Errements » d’Ulysse.
Iothor, beau-père de Moïse, en avait recueilli la femme et les deux fils ; l’un s’appelait Gersam parce que Moise avait dit : « J’ai été l’hôte, Ger, d’une terre étrangère, et l’autre s’appelait Éliezer parce que « Dieu, El, avait été l’assistant, azar, de son père »…
Le peuple dans le camp murmurait contre le Seigneur. Le Seigneur irrité déchaîna le feu sur le camp, puis l’arrêta à la prière de Moïse et ce lieu s’appela Tabora, « incendie », parce que Dieu s’était « enflammé », bora, contre eux de colère.
Isaac[1] creusa un nouveau puits, autour duquel il n’y eut pas de rixe avec les Philistins. Il le nomma le Puits de la Grandeur, parce que le Seigneur, — dit-il, — nous a grandis et nous a élevés sur la terre. Puis il monta à Beer Shebaa où le Seigneur lui apparut et lui dit : « Ne crains rien ; je suis le Dieu de ton père Abraham ; je suis avec toi ; je te bénirai et je multi-
- ↑ Cf. F. Vigouroux, Dict. de la Bible s. v. Bersabée « Puits du Serment ou des Sept », cf. Hérodote III 8.