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Note CII.

Au commencement du règne de Charles X, bon nombre de généraux de l’ancienne armée et quantité de libéraux de tribune et de journaux se persuadèrent ou voulurent persuader à la nation que l’époque était arrivée d’un rapprochement entre elle et le trône légitime. Béranger ne tomba pas dans cette erreur ; mais il voulut la constater dans cette Préface. Au quatrième couplet, il indique ce qu’on devait redouter le plus, c’est-à-dire le jésuitisme. Par le dernier couplet, on peut juger qu’il n’était pas complétement rassuré sur les bonnes intentions de l’autorité à son égard. Au reste, cette préface était propre à détourner les coups qui pouvaient le menacer. (Note de Béranger.)