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Note LXVI. — Au titre.

La note, indiquée par une croix, manque. (Note de l’Éditeur.)


Note LXVII. — Au titre.

Cette chanson fut faite par une réunion de libéraux qui s’intitulait « Société des Apôtres ; » Béranger portait le nom de Jacques le Majeur. Sa chanson commençait ainsi :

Mes frères, les bons apôtres,
Que mon cousin le bon Dieu,
Lorsque nous faisons des nôtres,
Soit avec nous dans ce lieu !
Mais, s’il fut pris en défaut
Pour avoir parlé trop haut,
        Parlons bas.

Cette société, qui se réunissait à table, n’eut pas une longue durée. Un homme de police s’y était introduit dès le commencement, et il n’en fut pas le seul Judas. Le portrait de ce lâche apôtre convenait à tant de gens, que, par la suppression du premier couplet, cette chanson devint d’une application générale. Cependant il en fut fait une particulière à un ancien membre du Caveau, soupçonné d’avoir précédemment appartenu à la police impériale et devant qui, en 1815, Béranger fut prévenu par Désaugiers de ne pas chanter le Roi d’Yvetot. Depuis, ce même personnage n’en a pas moins obtenu et cumulé des places de censeur, de bibliothécaire, des pensions, des croix, etc. (Notes de Béranger.)