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dans leurs châteaux, sollicitèrent des emplois dans l’antichambre du nouveau Charlemagne.

Le nom de Merlin l’enchanteur ne peut donner lieu à aucune interprétation. Ce nom ne fut illustré, sous l’Empire, que par le plus fameux des jurisconsultes, qu’on laissa mourir en exil et qui n’eut rien à débattre avec les domestiques du prince. (Note de Béranger.)


Note LI. — À la date.

Cette chanson fut faite au milieu des proscriptions et des exécutions qui ternirent la seconde Restauration, et qui durent lui aliéner pour longtemps les cœurs vraiment généreux et patriotiques. Ce n’est pas avec des chansons et des vers qu’on fait entendre raison aux rois et aux factions ; mais les poëtes ne doivent pourtant pas se décourager. (Note de Béranger.)


Note LII. — Au titre.

Voilà une des chansons contre lesquelles Marchangy, avocat du roi, s’est livré aux plus violentes déclamations, lors du procès fait à Béranger[1]. Elle est au nombre des chansons condamnées.

L’auteur rappelle à la fin du second couplet le refus d’inhumation, fait si souvent par nos prêtres à nos acteurs et actrices. (Note de Béranger.)

  1. Marchangy poursuivit aussi la Descente aux Enfers. Il est presque impossible d’en deviner la cause, si ce n’est la protection que le pouvoir accorde aux superstitions les plus absurdes. (Note de Béranger.)