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Cette chanson est datée de 1811 dans toutes les éditions publiées du vivant de Béranger. (Note de l’Éditeur.)

Note XVII. — Au premier vers.

Cette chanson ne mériterait aucune remarque, s’il n’était curieux de constater l’état d’oppression de la presse à cette époque par la suppression qu’il fallut faire du quatrième couplet, lorsqu’elle fut imprimée en 1814, peu de temps avant la chute de Napoléon, dans le recueil du Caveau moderne. Ce qui n’est pas moins étrange à dire, c’est que ceux des membres de cette société qui en demandèrent la suppression furent ceux qui se montrèrent les plus outrés partisans de la Restauration et les plus violents ennemis de l’Empire. (Note de Béranger.)

La chanson du Mort vivant, dans le recueil de 1821, était placée après le Petit Homme gris. (Note de l’Éditeur.)


Note XVIII. — Au titre.

Cette chanson ressemble aux anciens vaudevilles satiriques. Elle est d’une date beaucoup plus ancienne que celle qui est indiquée en tête ; elle fut, je crois, imprimée dans un mauvais recueil sous le Consulat, et elle passa inaperçue. L’auteur n’a pas voulu donner la date plus précise, de peur de mettre sur la voie de beaucoup d’autres de ses chansons imprimées dans le même recueil et qui presque toutes sont dignes de l’oubli où elles sont tombées en naissant. Il prie les éditeurs qu’il pourrait avoir un jour de ne point aller fouiller dans ce