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entre le chantre de Marotte et le chansonnier de 1815. (Note de Béranger.)


NOTE IV. — À la ligne : Chansons que mon censeur n’a pas dû me passer.

Collé publia en effet sous ce titre un recueil chantant dont la licence peut effrayer les censeurs les moins sévères. (Note de Béranger.)


NOTE V. — À la ligne : Vous, monsieur Collé, qui avez pour protecteur un prince de l’auguste maison dont vous avez si bien fait parler le héros.

Cette note de Béranger manque. Elle eût fait allusion à la ressemblance qu’il y avait entre Collé, protégé du duc d’Orléans, fils du Régent, et auteur de la Partie de chasse de Henri IV, et Béranger, qui, devant à Lucien Bonaparte de si utiles encouragements, chanta la gloire de Napoléon. (Note de l’Éditeur.)


NOTE VI. — Au commencement du post-scriptum.

Telle était la préface du premier volume publié en 1815. Dans l’édition de 1821, faite en deux volumes, l’auteur a ajouté à cette préface le post-scriptum suivant (voir ce post-scriptum). Béranger a toujours regretté d’avoir été obligé de faire une préface à ses chansons. Il n’aimait pas à écrire en prose et ne s’en croyait même pas capable. Aussi fut-il affligé de voir toujours ses libraires vouloir réimprimer ce morceau qu’il jugeait être mauvais, et dont le ton d’ailleurs ne convenait plus aux productions qu’il a ajoutées à celles de son premier volume. (Note de Béranger.)