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Qu’un couvent de nonnettes
Prenne ses directeurs.

Proclamons, etc.

Nos douces sympathies
N’ont à craindre aucun choc.
Pas même ici d’orties
Pour y jeter le froc.

Proclamons en buvant
La règle du couvent.

Bis.


Revenant à Péronne, en 1809, je salue ainsi la communauté :



Ave, mes joyeux frères,
Au couvent je reviens.
Le monde et ses chimères
Ne plaisent qu’aux vauriens.
Dieu, qui veut qu’on se range,
Me tirant du bourbier,
M’a fait, par mon bon ange[1],
Reconduire au moutier.

Salut au monastère
Où tout moine est fervent.
Je sonne avec mon verre :
    C’est un bon frère
Qui rentre au couvent.

Laissons dire à la Trappe :
« Frères, il faut mourir. »

  1. Mon bon ange : Quenescourt. (Note de Béranger.)