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LES DEUX COUSINS
OU
LETTRE D’UN PETIT ROI À UN PETIT DUC
1821
Air : Ah ! daignez m’épargner le reste (Air noté ♫)
Salut ! petit cousin germain[1];
D’un lieu d’exil j’ose t’écrire.
La Fortune te tend la main ;
Ta naissance l’a fait sourire.
Mon premier jour aussi fut beau ;
Point de Français qui n’en convienne
Les rois m’adoraient au berceau ;
Et cependant je suis à Vienne ! (bis.)
Je fus bercé par tes faiseurs
De vers, de chansons, de poëmes ;
Ils sont, comme les confiseurs,
Partisans de tous les baptêmes.
- ↑ Le roi de Rome, par sa mère, fille d’une princesse de Naples, était cousin des Bourbons de France, et issu de germain avec le duc de Bordeaux.