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L’esprit d’un frère coupe-choux.
                Glous ! glous ! glous ! glous !
Reconnaissez la voix d’Ignace :
Pleurez et convertissez-vous.

Les arts vous tiennent sous le charme,
Phébus pour vous prend son archet ;
Mais leur gloire aussi nous alarme :
Demandez à l’ami Franchet ? r
Aigles et cygnes, quoi qu’on fasse,
Sont toujours de méchants ragoûts.
                Glous ! glous ! glous ! glous !
Reconnaissez la voix d’Ignace :
Pleurez et convertissez-vous.

Cessez de vanter l’industrie
Dont votre époux soutient l’honneur.
Vous croyez qu’il sert la patrie,
Que du travail naît le bonheur ;
Mais au peuple on rend la besace
Pour qu’il dépende encor de nous.
                Glous ! glous ! glous ! glous !
Reconnaissez la voix d’Ignace :
Pleurez et convertissez-vous.

Vous êtes surtout bienfaisante,
Le pauvre au pauvre le redit ;
Mais la bonté reste impuissante
Lorsqu’on est chez nous sans crédit.
Voici les parts qu’il faut qu’on fasse :
À nous l’or, aux pauvres les sous.
                Glous ! glous ! glous ! glous !