Jeune oiseau, prenez l’essor ;
Égayez le bocage.
Par des chants plus doux encor
Brillez dans un autre âge.
De les inspirer je sens
Combien l’espoir m’enchante.
Mais, hélas ! vous n’avez que douze ans,
Et moi j’en ai quarante !
De me couronner de fleurs,
Oui, vous perdrez l’envie ;
Sous des dehors plus flatteurs
Vous verrez le génie.
Puissiez-vous pour mon encens
Être alors indulgente !
Mais à peine vous aurez vingt ans
Que j’en aurai cinquante.