Page:Béranger, oeuvres complètes - tome 2.pdf/137

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

 
    Gabrielle daignait permettre
    Qu’on braconnât dans son canton,
        Tonton, tontaine, tonton.

    Jadis nul n’osait en province
    Porter aux champs son mousqueton,
Tonton, tonton, tontaine, tonton.
    On gardait la perdrix du prince ;
    Les loups dévoraient le mouton,
        Tonton, tontaine, tonton.

    Vous qui consolez ma disgrâce,
    Pour nos droits vous tremblez, dit-on,
Tonton, tonton, tontaine, tonton.
    Sauvez au moins le droit de chasse,
    Pour l’honneur du pays breton,
        Tonton, tontaine, tonton.