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Sur ma prison vienne au moins Philomèle !
Jadis un roi causa tous ses malheurs.
Partons : j’entends le geôlier qui m’appelle.
Adieu les champs, les eaux, les prés, les fleurs.
Mes fers sont prêts : la liberté m’inspire ;
Je vais chanter son hymne glorieux.
Ciel vaste et pur, daigne encor me sourire ;
Échos des bois, répétez mes adieux.