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Ces rois, par leur Sainte-Alliance,
Nous forçant à l’obéissance,
Veulent qu’on lise l’Alcoran,
Et le Bonald et le Ferrand.
Mais Voltaire et sa coterie
Sont à l’index en Barbarie.
Vivent des rois qui sont unis !
Vive Alger, Maroc et Tunis !

Français, à leur Sainte-Alliance
Envoyons, pour droit d’assurance,
Nos censeurs anciens et nouveaux,
Et nos juges et nos prévôts.
Avec eux ces rois, sans entraves,
Feront le commerce d’esclaves.
Vivent des rois qui sont unis !
Vive Alger, Maroc et Tunis !

Malgré cette Sainte-Alliance,
Si du trône, par occurrence,
Un roi tombait ; que subito
On le ramène en son château.
Mais il soldera les mémoires
Du pain, du foin et des victoires.
Vivent des rois qui sont unis !
Vive Alger, Maroc et Tunis !

Enfin, pour la Sainte-Alliance,
C’est peu qu’on paye à l’échéance ;
Il faut des rameurs sur les bancs,
Et des muets aux rois forbans :