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        Que Bacchus, toujours invincible,
        Ôte à l’amour son dernier trait.
Ah ! Cachons bien que mon cœur est sensible :
        La coquette en abuserait.

        Mais l’Amour pressa-t-il la grappe
        D’où nous vient ce jus enivrant ?
        J’aime encor ; mon verre m’échappe ;
        Je ne ris plus qu’en soupirant.
        Pour fuir ce charme irrésistible,
        Trop d’ivresse enchaîne mes pas.
Ah ! Vous voyez que mon cœur est sensible :
        Coquette, n’en abusez pas.