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L’Auteur de cet Écrit, remplissant auprès de M. Sartoris (concessionnaire des Canaux du duc d’Angoulême et des Ardennes, et des travaux à faire sur la rivières adjacentes) les fonctions attribuées, par une des lois du 5 août 1821, à un ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, s’est trouvé, dans l’exercice des ses fonctions, avoir besoin de résoudre le problème d’Hydraulique suivant : « Un courant d’eau permanent, d’un produit connu, étant supposé devoir s’établir dans un canal donné, dont le fond est horizontal longitudinalement, trouver la pente qui aura lieu à la surface de ce courant. » Pour y parvenir, l’Auteur a proposé, dans un Mémoire imprimé en 1823, un procédé de calcul qui, dans le temps, a été jugé heureusement conçu, et qui était en effet d’une exactitude suffisante pour la conséquence qu’il en tirait ; mais il ne s’est pas dissimulé les objections théoriques qui auraient pu être faites à sa solution, et il a senti de lui-même le désir de l’améliorer.

De nouvelles recherches l’ont amené aux résultats consignés dans le Mémoire qu’il publie maintenant, et où l’on trouvera le problème énoncé ci-dessus, traité comme cas particulier d’une question qui embrasse plusieurs autres problèmes d’Hydraulique également intéressant et susceptibles d’applications fréquentes dans l’art de l’Ingénieur.

Ce nouveau Mémoire, présenté à M. Becquey, conseiller d’État, Directeur général des Ponts et Chaussées et des Mines, a été soumis à l’examen d’une Commission composée de MM. Bérigny, Brisson et Cavennes, inspecteurs