Page:Bélanger - Essai sur la solution numérique de quelques problèmes relatifs au mouvement permanent des eaux courantes, 1828.djvu/16

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion


[12.] Attendu que n’est pas fonction de on tire de la seconde équation


désignant une quantité indépendante de mais qui peut être fonction de Pour la déterminer, on observera que le courant étant en contact avec l’atmosphère, la pression à sa surface est une quantité constante. Soit cette pression constante, et soit la valeur de qui, dans la tranche considérée, correspond à la surface de l’eau. En d’autres termes, est la distance du point de l’axe, à la surface du courant dans cette tranche. On aura


et, en éliminant entre cette équation et la précédente,


[13.] Ayant obtenu cette formule générale, je puis en conclure une deuxième expression de la dérivée partielle À la rigueur, les quantités et sont, toutes les deux, fonctions de  ; mais attendu le mouvement presque rectiligne du courant, l’angle varie de quantités négligeables par rapport aux accroissemens de En conséquence, je considère comme constant, dans la différenciation, qui d’ailleurs diffère toujours très peu de l’unité ; j’aurai donc


[14.] De cette équation et de la première des deux qui terminent l’article 11, je tire


[15.] Appelant le volume d’eau dépensé constamment dans