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Chapitre V


la prise d’anvers


Je sens qu’il est au-dessus de mes forces de narrer d’une manière convenable les événements militaires qui ont accompagné l’attaque et la prise d’Anvers par les Allemands.

Les diverses histoires de la guerre publiées en français ou en anglais, depuis 1914, en ont relaté les principales phases dans les plus grands détails. Je me bornerai tout simplement à mettre le lecteur au courant de certains incidents dont j’ai été témoin.

Anvers était, comme on le sait, réputée imprenable. La ville elle-même était entourée de murs et de canaux. À une certaine distance en dehors de ces fortifications, il y avait une première ceinture de forts dits forts intérieurs. À une distance un peu plus grande se trouvait une seconde ceinture de forts que l’on appelait forts extérieurs.

C’est vers le 26 ou le 27 septembre 1914, qu’il devint évident à Anvers que les Allemands se préparaient à mettre le siège devant la ville du côté de Malines. — Malines est située à mi-chemin entre