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8° En haut, à gauche, en face de la Création d’Adam : l’Annonciation ;

9° La Nativité ;

10° L’Adoration des Mages ;

11° Le Calvaire ;

12° Les Saintes Femmes au tombeau (fig. 62).

Il est manifeste que le sujet de la Descente aux limbes, placé au sixième rang, devrait se trouver au bas du vitrail et non avant la scène d’Adam et Ève Condamnés au travail. C’est là, ainsi qu’en témoigne le dessin du P. Martin, une erreur de pose commise lors de la restauration exécutée, vers 1860, par Henri Gérente, de façon très consciencieuse d’ailleurs.

L’exécution de cette rose est incontestablement postérieure à celle des verrières basses de l’abside et, pourtant, on retrouve certains détails analogues, notamment dans la Nativité et les Saintes Femmes au Sépulcre, qui semblent affirmer la persistance des traditions orientales jusqu’au milieu du treizième siècle.

Rose au-dessus du Chœur.

Cette rose, qui date également du treizième siècle, est composée de huit médaillons, dont trois seulement sont anciens. Au sommet, le Père éternel, assis, tenant le globe du monde. À droite et à gauche, deux figures de Patriarches. Les autres sujets, très maladroitement refaits au commencement du dix-neuvième siècle, sont sans intérêt, de même que les deux fenêtres latérales exécutées vers 1860.


VERRIÈRES DE LA CHAPELLE NOTRE-DAME DU HAUT-DOM

Les Patriarches de la généalogie d’Adam (xiiie siècle).

Ces deux verrières n’ont pas été exécutées pour la place qu’elles occupent actuellement, aussi sont-elles incomplètes. Sur les dix médaillons qui devaient primitivement représenter les dix Patriarches de la généalogie d’Adam jusqu’à Noé. huit seulement ont été conservés.

Chaque baie comprend quatre médaillons renfermant l’effigie d’un des Patriarches issus de notre premier père, assis sur un trône, sous un portique (fig. 63). De même que pour les Prophètes et les Apôtres de l’abside, l’artiste a exécuté ses personnages à l’aide d’un seul carton, se contentant de le retourner et de varier la coloration.