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Fig. 29. — Le sacrifice d’Abraham
4° La Résurrection, que complètent les deux figures symboliques de Jonas vomi par la baleine après être resté trois jours dans ses flancs (fig. 31.), et du lion ressuscitant ses lionceaux. Saint Épiphane, dans son Physiologus, et, après lui, tous les Bestiaires accordent au lion la vertu de rappeler à la vie ses lionceaux mort-nés depuis trois jours en soufflant sur eux (fig. 32).
Fig. 30. — Le Serpent d’airain
Fig. 28. — Le Crucifiement

L’origine de cette légende remonte à Aristote et à Pline l’Ancien, et les Pères de l’Église n’ont fait que s’en inspirer en lui donnant un sens symbolique. Dans le sujet central, les saintes Femmes portant les aromates s’approchent du tombeau surmonté d’une coupole, semblable à celles qu’on retrouve sur les ivoires byzantins.

Les trois derniers sujets sont consacrés au mystère de l’Ascension.

Fig. 31. — Jonas et la Baleine
5° Au centre, la Vierge Marie montre à saint Jean l’ascension au ciel de son divin Fils (fig. 33). À droite, dans la bordure, l’aigle symbolique apprenant à ses aiglons à fixer le soleil et à voler vers lui (fig. 34). À gauche, l’oiseau étrange dénommé par les Bestiaires « Charadrius » ou « Kladrius » (fig. 35). Cet animal avait la
Fig. 32. — Le Lion et ses Lionceaux