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la cathédrale de lyon

étage de la nef, au-dessus de la galerie de circulation, occupent tout l’espace compris entre les contreforts et s’élèvent jusqu’aux voûtes, formant ainsi une immense clairevoie surmontée de roses polylobées. Ces fenêtres sont divisées, chacune, en trois baies par des meneaux formés d’un groupe de colonnettes bâties en assises.

Chapiteau du triforium

Les bases de ces colonnettes, débordant sur le mur, portent en encorbellement sur des culs-de-lampe et affectent les formes les plus variées : chapiteaux à crochets, masques humains, animaux bizarres. Les contreforts intérieurs, établis au-dessus des piliers de la nef entre les colonnettes qui supportent les formerêts et les nervures des voûtes et la paroi des fenêtres, sont réunis l’un à l’autre par une arcade. C’est sur ces arcades que reposent la corniche du couronnement de la nef, le chéneau et la balustrade.

Le revers de la façade, qui n’est pas occupé par un buffet de grandes orgues, puisque l’usage de cet instrument était prohibé par le rituel lyonnais, pourrait sembler un peu nu. Un gable élancé, mais peu saillant, surmonte le portail ; deux autres