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décoration intérieure de l’église

pelle des Bourbons, une porte, surmontée d’un arc en plein cintre, fait communiquer les bas côtés avec le cloître du xve siècle en contre-bas de huit marches, et dont il reste encore cinq travées. Cette galerie sert de chœur d’hiver au chapitre. Au tympan intérieur de cette porte, abritée sous un petit porche et qui, primitivement, s’ouvrait sur le préau du cloître, un élégant bas-relief du xive siècle, polychromé et doré, mais en partie mutilé, représente la Vierge-Mère entre deux anges céroféraires.


L’horloge astronomique. — À l’entrée du bras de croix septentrional, on rencontre la célèbre horloge, si populaire à Lyon et universellement connue pour son mécanisme et ses figures automatiques. Dès le xive siècle, Saint-Jean possédait deux horloges, l’une à l’extérieur, l’autre à l’intérieur, la « petite horloge » qui fut saccagée par les protestants, puis restaurée en 1598 par un horloger lyonnais, Hugues Levet, et un bâlois, Nicolas Lippius. Au milieu du xviie, l’instrument fut encore remanié par Guillaume Nourrisson et, à la fin du xviiie siècle, l’horloger Charmy la mit dans l’état où nous la voyons aujourd’hui. Le soubassement de cet instrument compliqué montre, sur des cadrans, un calendrier perpétuel, indiquant les années, les mois, les jours, les fêtes ecclésiastiques, l’office du jour, etc. Le disque intérieur, recouvert d’une rosace ajourée, contient l’almanach ecclésiastique, embrassant une période de 66 ans. Au-