en exploitation industrielle, mais par des hommes éclairés, qui s’étaient attachés à préserver de mutilations graves les parties anciennes de l’abbaye offrant un intérêt artistique. Cependant la forge avait été surélevée d’un étage, ainsi que la galerie occidentale du cloître ; de nombreux bâtiments récents, des hangars étaient affectés aux travaux de la papeterie, et enfin deux hautes cheminées complétaient l’aspect industriel de cette ruche ouvrière.
Il devait suffire, à un moment donné, de faire disparaître toutes ces constructions parasites pour rendre aux vieux édifices « leur rude et impérissable beauté[1] ». Depuis cinq ans, cette transformation s’est opérée méthodiquement, et peu à peu les trois usines de la vallée ont disparu, les multiples bâtiments modernes élevés dans l’enceinte de l’abbaye ont été rasés, et la forge a repris son aspect primitif.
- ↑ André Hallays, « l’Abbaye de Fontenay» (Journal des Débats, 27 août 1909).