Ceci est une manière fort plaisante, mais qui
ne peut être exécutée par tout le monde ; il
faut d’abord avoir un âne qu’on connaisse
ne pas être trop têtu, et il faut aussi que les
amants aient un peu l’habitude de monter
ces sortes d’animaux sans en avoir frayeur,
et à la manière du cavalier. La femme se
met à cheval, comme un homme, sur l’âne
à nu, sans autre selle qu’une couverture,
et des étriers tenus courts. Si le lieu n’est
pas assez solitaire pour que les acteurs puissent
être nus, la femme relève ses vêtements devant
et derrière et se tient la tête penchée embrassant
de ses deux bras le col de l’âne et relève le
derrière en se soulevant sur les étriers. L’homme
monte en croupe derrière elle, il allonge
en avant le bas de son buste et se penche
en arrière en se tenant à la queue de l’âne d’une
main pendant que de l’autre il place son vit
en levrette dans le con de la belle, ce qui n’est