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et la femme les bras appuyés sur les épaules de son amant, fait avec son cul en avant et en arrière les mouvements qu’on fait aux jeux dits innocents, ou à la pénitence, trois petits pâtés, ma chemise brûle. L’homme ne reste pas ingrat et rend coup pour coup de façon que ce concert ne tarde pas à faire partir les pompes des deux amants, pour éteindre le feu de ces chemises qui brûlent, selon le jeu dont il s’agit.

XXXI. La Contemplation.

C’est une variation de la posture qui précède, la femme placée comme il est dit ci-dessus sur l’homme, se jette en arrière et appuie sa tête et ses épaules un peu relevées sur un coussin entre les pieds de l’amant qui se penche lui-même, mais fort peu en arrière ; la femme allonge ses jambes et cuisses de toute leur longueur sur le corps de son amant, mettant ses talons sur les épaules, ce dernier prend les jambes de la dame, et les ouvre ou serre selon qu’il veut voir le travail ou resserrer son vit dans l’étui. L’un et l’autre acteur ayant relevé leur tête et épaules par des coussins peuvent également dans cette position voir entrer et sortir le vit dans le con. C’est pour celà qu’on appelle cette position la Contemplative. S’appuyant un peu sur les coudes, ils donnent tous deux des secousses de cul en avant et en arrière, en jouissant de la vue de leur travail, mais