Page:Bégis - Instruction libertine, 1860.djvu/75

Cette page a été validée par deux contributeurs.
65.

pour la soutenir et l’empêcher de s’écarter de son étreinte. Il la secoue ainsi debout, elle lui rend coup de cul pour coup de cul, celà finit nécessairement par une double libation abondante, qui laiſse entr’eux la victoire incertaine. On comprend pourquoi cette posture est appelée Herculéenne, il n’y a pas beaucoup d’hommes qui aient l’adresse et la force nécessaire pour la pratiquer avec une femme un peu fortement conformée.

XXIV. Les Ciseaux croisés.

La femme se couche sur le côté, à moitié en travers d’un lit, les coudes appuyés du même côté sur le lit, croisant les avant bras sur les oreillers, l’homme debout, vient à elle par les pieds ; lui prend de sa main gauche par exemple, la cuisse droite à la hauteur du jarret, l’enlève du lit, passe entre le lit et cette cuisse, qui lui vient ainsi sur le ventre à lui, passe sa main droite deſsous les reins de la belle, entre elle et le lit et fait en la soulevant un peu tomber hors du lit la cuisse droite qui s’écarte de l’autre qu’il soutient et la jambe droite va naturellement passer entre les deux mollets du fouteur. Ce dernier, avec la même main gauche qui lui sert à tenir la cuisse gauche de la femme, dirige son vit dans le con que la position lui présente à enfiler en levrette de côté ; il s’y introduit et travaille ensuite comme un