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réitérées. Enfin il n’est pas de postures d’attouchements qu’elles ne pratiquent ; toutes les parties de leur corps sont visitées, baisées, palpées, pincées, sucées, mordillées, elles cherchent à s’incorporer l’une dans l’autre par toutes les ouvertures et s’épuisent l’imagination à trouver de nouveaux moyens de s’épuiser elles-mêmes par des décharges réitérées et de plus en plus voluptueuses et libertines.

Ces femmes se traitent d’amant et maîtresse ou de mari et femme, il y en a ordinairement qui préfèrent jouer le rôle de l’homme, alors elles sont les amants ou maris, quelque fois elles changent de rôle &a. On appelle ces femmes Tribades, Amandrines, mots dérivés du grec qui signifie femme qui n’est pas pour homme ou qui préfère les femmes ; on les appelle aussi Lesbiennes, gamahucheuses, suceuses, parcequ’elles se livrent particulièrement à la succion des parties génitales, goût particulier des femmes de Lesbos.

Il y a aussi des femmes qui dressent des chiens ou autres animaux à leur lécher le clitoris et le con jusqu’à ce qu’elles déchargent, d’autres s’amusent de ces animaux, soit les branlant pendant qu’elles se branlent elles mêmes, soit en s’en faisant foutre. Elles vont jusqu’à employer des ânes, qu’elles suspendent par les pieds de