Page:Bégis - Instruction libertine, 1860.djvu/47

Cette page a été validée par deux contributeurs.
37.

d’un ami pendant qu’il lance le sien dans le cul d’un autre ami qui lui inonde la main du sien au même moment. Ils se mettent quelquefois une douzaine d’hommes en rond, le cul de chacun tourné vers le vit d’un autre, à un signal convenu chacun enfile le cul qui se trouve devant son vit, de façon que chacun a, à la fois, un vit dans le cul et son propre vit dans le cul d’un autre, et ils sont tous en même temps, chacun agent et patient. Ils se palpent, ils se caressent, ils s’agitent, se font langue fourrée en se présentant le visage et enfin le cercle ne se rompt que quand chacun a perdu son foutre. Ils appellent cela le rosaire ou chapelet de Caravage (peintre qui en a fait un tableau).

Tribaderies entre femmes.

Ne crois pas que les femmes soient moins extravagantes dans leurs plaisirs entr’elles sans hommes. Celles qui redoutent les approches du mâle, ou préfèrent leur propre sexe sont encore plus folles et plus déréglées que les hommes entr’eux dans leurs écarts. Elles mettent à contribution toutes les ressources de leur corps, et des corps étrangers, pour se procurer cette bienheureuse décharge, le seul objet de tous les vœux des libertins et libertines ; rien n’est épargné par eux pour arriver à ce résultat. Elles