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assauts réitérés en peu de temps.

Ajoutons à celà que l’homme ne peut s’y livrer quand il n’est pas en érection. Quand il ne bande plus comment son vit entrerait-il dans le con ? Tandis que la femme est toujours prête à recevoir le vit, elle n’a besoin pour cela d’aucune préparation d’érection et une fois qu’elle le sent dedans, le frottement et l’imagination font le reste.

La femme peut comme l’homme, se procurer autrement qu’avec la main, le plaisir de la décharge solitaire ; elle a aussi la ressource du traversin, et de toutes choses analogues qu’elle peut serrer entre ses cuisses, les colonnes de son lit contre lesquelles elle peut, comme Thérèse philosophe, frotter son con et son clitoris. Elle trouve aussi dans tous corps d’une certaine dimension analogue à celle du vit, un simulacre de ce membre dont elle peut faire usage, c’est un étui, un navet, une carotte, un cervelat, une chandelle ou bougie &a, &a.

Insistez davantage serait perdre du temps pour expliquer ce que tu comprends, j’en suis sûr parfaitement parce que je t’en ai dit ; n’est-ce pas ?

Justine. – Je crois en effet que tu m’as donné une image suffisante des plaisirs que chaque sexe peut prendre sur lui-même et sans le secours non