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s’agitant sur le clitoris, tantôt s’insinuant plus ou moins dans le con, où il entre et sort par des mouvements plus ou moins accélérés suivant la gradation du plaisir qu’elle éprouve jusqu’à ce qu’elle parvienne à la décharge dont les preuves sont rarement abondantes, puisque même plusieurs médecins ont douté que la femme déchargeait réellement ; prétendant que ce que l’on prend pour une émission de semence, n’est qu’une émission d’humeurs qui ne vient point de canaux séminaux, mais seulement des prostates, et qui ressemble à celle qui part aussi des mêmes parties chez l’homme, soit à la suite d’une érection vénérienne non satisfaite soit quand ces organes ont quelque faiblesse ou échauffement, humeur qui n’est pas de la semence et n’a aucune vertu prolifique. Quoiqu’il en soit, que la femme ait du véritable foutre ou seulement l’humeur des prostates, quand elle s’en décharge par suite d’une action vénérienne quelconque, elle le fait avec autant et plus de plaisir que l’homme, comme elle en perd beaucoup moins à la fois que ce dernier, elle peut recommencer plus souvent sans se fatiguer autant. C’est aussi ce qui fait que les femmes passent pour être, en général plus en état que l’homme de résister à des