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lonté ces attouchements qui lui ont procuré des titillations si douces, et les voilà masturbateurs, manuéliseurs, ce sont les noms qu’on donne entr’autres à qui se branle, c’est-à-dire se procure avec la main ou autrement mais solitairement, et sans ressource de personne l’émission du foutre. Je dis : ou autrement, car il arrive par exemple qu’un garçon dans les conditions ci-dessus, s’agitant dans son lit par des inquiétudes que lui donne la naissance du foutre dans ses couilles, ou par les rêves qui excitent ces inquiétudes, se frotte contre son lit, et se procure par ce frottement suffisamment réitéré, qu’on nomme pollution une décharge complète sans avoir employé l’usage de ses mains, de même une fille dans le même cas, se remue tant dans son lit, que son traversin, ou toute autre chose analogue se trouve entre ses cuisses, qu’elle frotte contre son clitoris gonflé, qu’elle s’agite jusqu’à ce qu’elle se pâme en répandant son foutre. Dans l’un comme dans l’autre cas, ils recommencent ce jeu qui leur a causé des plaisirs divins, et finissent par trouver l’endroit qui, ainsi frotté, leur renouvelle les douceurs de la décharge, ils y portent la main et la nature leur enseigne le reste. Alors le garçon se fait un con factice de sa main ou de tout autre objet