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couvrir de poils, et ce feu nouveau n’est que le foutre qui, formé dans les reins, vient se porter de là aux parties génitales. Bientôt le garçon éprouve le désir de s’approcher de la femme, et celle-ci souhaite la présence du mâle, s’ils n’ont pas été instruits par gens plus avancés qu’eux, ni l’un ni l’autre ne sait pourquoi ces désirs, mais la nature agit, elle les pousse l’un vers l’autre. Si les occasions se présentent, cette même nature leur apprend bien vite à se caresser, d’abord d’une manière innocente, mais bientôt ils se rapprochent plus intimement, s’apperçoivent qu’ils ne sont pas faits l’un comme l’autre, et, les sens excités par le foutre brûlant qui ne demande qu’à s’élancer, ils foutent, sans savoir ce qu’ils font.

Mais si les occasions de se trouver seuls ont manqué, ou s’ils ont été instruits par d’autres, l’imagination travaille, le foutre bouillonne plus énergiquement, et poussés par ce qu’ils éprouvent sans en deviner la cause, ils portent leurs regards et leurs mains sur les parties génitales où se manifestent des sensations inconnues ; ils y provoquent par leurs attouchements d’abord involontaires, puis avec plaisir, l’émission de la liqueur séminale. Bientôt ils renouvellent en pleine vo-